La formation triale, une formule gagnante pour les jeunes en route vers l'emploi
La formation triale, le concept innovant de formation en alternance lancé par EDUCAM en 2018, a le vent en poupe. Avec Scania et D'Ieteren, EDUCAM a accueilli cette année 2 acteurs majeurs du secteur automobile et poids lourds comme nouveaux partenaires du projet, dans lequel le mélange d'apprentissage à l'école et en entreprise est complété par un programme de formation organisé par l'entreprise (importateur ou réseau de concessionnaires). Le but : élever plus encore le niveau de connaissances et de compétences des jeunes afin qu'ils soient mieux armés pour relever les défis et répondre aux besoins du marché du travail. Et ça fonctionne : pas moins de 88 % des jeunes qui terminent leur trajet de formation triale se voient immédiatement proposer un contrat à durée indéterminée dans l'entreprise en question.
Un taux d'insertion sur le marché de l'emploi très élevé
« Pour l'année scolaire 2023-24, un total de 110 jeunes sont actifs dans un trajet de formation triale dans 76 garages », déclare Alexis Roelandt, Manager Partnerships chez EDUCAM. « Chez D'Ieteren, qui est entré dans le projet pour la première fois cette année scolaire, il s'agit de 34 jeunes répartis entre 26 concessionnaires du réseau.»
« Une belle réussite à mon sens. De plus, nous voyons qu'avec des clients historiques comme Schyns et Mercedes, le taux de participation des différentes concessions demeure à 100 %. Autrement dit, les concessions qui ont participé au projet l'année dernière le font à nouveau cette année. Cela prouve que les entreprises participantes croient en la force de cette formule. »
Mais la formation triale est aussi un succès pour les élèves ! Les chiffres d'EDUCAM montrent que 88 % des jeunes qui terminent le trajet de formation triale peuvent immédiatement commencer à travailler dans l'entreprise où ils étaient en stage. Et ce n'est pas tout, puisqu'une partie des 12 % restants se voient proposer un contrat à durée indéterminée dans une entreprise concurrente et que d'autres poursuivent leurs études.
« C'est l'une des initiatives par lesquelles nous voulons rendre l'image des études et du métier de technicien automobile plus attrayante pour la jeune génération », déclare Wim Vermeulen, Manager de la D'Ieteren Academy .
La collaboration entre l'école et l'entreprise porte ses fruits
Ce taux de recrutement élevé n'a rien d'étonnant. Le secteur automobile est depuis longtemps confronté à une pénurie de personnel technique qualifié. Les avancées technologiques dans le secteur évoluent à toute vitesse. Cela exige de nombreuses connaissances et compétences supplémentaires que les jeunes diplômés ne maîtrisent pas toujours parce qu'il est difficile, voire impossible, pour les écoles de suivre de près tous ces développements.
« Il ne faut pas s'attendre à cela », précise Alexis Roelandt, « mais ce projet est déjà un moyen de combler le fossé entre ce que les jeunes apprennent à l'école et ce que l'on attend d'eux sur le lieu de travail. La combinaison des cours à l'école et des périodes de formation en entreprise permet aux jeunes d'appliquer immédiatement leurs connaissances. En outre, ils ont une très bonne idée de l'environnement de travail et de la réalité d'une entreprise automobile moderne. »
« Il s'agit bien sûr de transmettre aux jeunes des connaissances et des compétences supplémentaires, mais le but est aussi qu'ils expérimentent eux-mêmes ce qu'implique aujourd'hui le métier de technicien, qu'ils découvrent eux-mêmes à quel point le métier est beau et offre des perspectives d'avenir »
« Nous voulons également encourager les écoles à prendre contact de manière proactive avec des entreprises (dans leurs environs) et à inciter leurs élèves à s'y présenter. Car c'est bien de ça qu'il s'agit en fin de compte : que les écoles et les entreprises travaillent ensemble à l'avenir et au développement des talents des jeunes. EDUCAM veut offrir aux écoles le meilleur soutien possible à cet égard, entre autres avec des sessions gratuites de formation des enseignants/formateurs et du matériel didactique », conclut Alexis Roelandt.
